Quand tes mains auront fait les contours de ma vie,
Dessiné les chemins où serpentent mes jours,
Sauras-tu me montrer, au-delà de l’envie,
Ces sillons incertains où fuguent nos toujours ?
Vois l'herbe, sous tes pas, éparpiller la mousse,
Pour accueillir l'émoi de te charmer à l'âme,
En un instant charnel, se faire tendre et douce,
À frôler tes pieds nus comme un rêve de femme.
J’ai cherché, j’ai aimé, tes aubes flavescentes
Qui insufflent au cœur de nouvelles ardeurs.
Et j'ai bu à ta source. Et l’onde opalescente
A nourri mes visions d'indicibles splendeurs.
Sous un ciel torrentiel qui s’amuse du vent,
J’ai vu le néflier fleurir en transparence
Mille pétales d’eau. Et l’arbre luxuriant,
Au printemps de novembre, attend l’évanescence.
Entends le chant du vent, il parle des mystères
Du destin qui éclot, de l’être qui se fane.
Sais-tu que l’infini consacre l’éphémère
Dans la lueur du jour mordorée et diaphane ?
Dessiné les chemins où serpentent mes jours,
Sauras-tu me montrer, au-delà de l’envie,
Ces sillons incertains où fuguent nos toujours ?
Vois l'herbe, sous tes pas, éparpiller la mousse,
Pour accueillir l'émoi de te charmer à l'âme,
En un instant charnel, se faire tendre et douce,
À frôler tes pieds nus comme un rêve de femme.
J’ai cherché, j’ai aimé, tes aubes flavescentes
Qui insufflent au cœur de nouvelles ardeurs.
Et j'ai bu à ta source. Et l’onde opalescente
A nourri mes visions d'indicibles splendeurs.
Sous un ciel torrentiel qui s’amuse du vent,
J’ai vu le néflier fleurir en transparence
Mille pétales d’eau. Et l’arbre luxuriant,
Au printemps de novembre, attend l’évanescence.
Entends le chant du vent, il parle des mystères
Du destin qui éclot, de l’être qui se fane.
Sais-tu que l’infini consacre l’éphémère
Dans la lueur du jour mordorée et diaphane ?